Biographies de Kazak

1991 : deux ans après la chute du mur de Berlin, le bloc soviétique est en plein éclatement. L’Azerbaïdjan, une petite république d’URSS, s’affranchit du joug de l’autorité de Moscou et gagne son indépendance. L’histoire du groupe KAZAK est directement liée au destin de ce pays, au croisement des cultures persanes et caucasiennes


Fred Kazakbayli, chanteur du groupe, est né en France. Son père Ilias est un azéri de la région de Gandja. Pendant la deuxième guerre mondiale, il a combattu sous l’uniforme russe avant d’être fait prisonnier par les Allemands. Il s’est évadé, puis s’est réfugié dans la région de Grenoble. Il s’y est marié à une française à la fin de la guerre, et y a fondé une famille qui sera dès lors marquée par ses origines azéries. Il disparaîtra avant de pouvoir réaliser son vieux rêve de retour au pays, ne laissant à sa femme et à ses enfants que quelques photos de sa famille, restée autour de Gandja. C’est ce voyage inabouti que Fred tente de traduire en musique et en textes, depuis sa rencontre avec Philippe Fontaine.

Celui-ci, compositeur et arrangeur, est touché par cette histoire, puis conquis par l’Azerbaïdjan et ses contrées sauvages, son peuple simple et chaleureux, mais aussi par ses traditions et sa musique.


KAZAK est né, qui se nourrit des voyages entre Grenoble et Bakou, parce qu’il est important de se frotter aux origines. C’est par la chanson que Fred Kazak et Philippe Fontaine ont choisi de nouer des liens entre les deux pays. La prose est tissée d’émotion, de tranches de vie, d’histoires vécues.

Dans cette pérégrination musicale, le public embarque les yeux fermés, envoûté par les accents orientaux d’un oud, pour un voyage où les mélodies françaises rencontrent la poésie du Karabagh


KAZAK :


Philippe Fontaine – guitares, oud

Fred Kazak – chant

Mélouka Aubry – chant

Lilian Palomas – basse

Adrien Virat – percussions




Philippe: « Quand j'entends la musique

traditionnelle d'Azerbaïdjan, ça me ramène souvent

à de vieilles mélodies de notre patrimoine.

Ces points communs, c'est le coeur de la musique

de Kazak. »









Fred: « À travers mon histoire personnelle, je

raconte, l’exil, le déracinement, le sentiment

d’appartenir à deux cultures, la richesse et la

force que cela amène. »









Melouka: « Pour moi être avec le groupe

est un grand voyage et une grande découverte.

Cela me rapproche de mes origines

et m'ouvre à d'autres facettes de la musique. »









Lilian: « Je suis très heureux de vivre cette expérience.

C’est une musique ouverte qui laisse beaucoup de

place à l’originalité. Il faut jouer avec finesse et

s’écouter beaucoup les uns, les autres. Je me sens

bien dans ce contexte. »









Adrien: « Au fil du temps, j’ai adapté mon set

en ajoutant un cajon, une derbouka, un tambourin Azéri...

Il faut toujours garder l’esprit ouvert et c’est pour

moi un grand plaisir d’être au service de cette musique »